
Bienvenue
Le CNES invite les doctorants/post-doctorants de la promotion 2021 à participer aux
Journées d’Accueil Jeunes Chercheurs les 20 et 21 mars 2023 au Centre Spatial de Toulouse (CST), bâtiment Léonard de Vinci.
Au programme :
Découverte du CNES et du centre spatial de Toulouse, rencontre avec les correspondants CNES et échanges entre jeunes chercheurs !
PROMO 2022 | Camille FLAMMARION

Crédit Illustration :
Portrait de Camille Flammarion
« Astronomie Populaire »
Illustré /Gabrielle Camille Flammarion 1955.
Camille FLAMMARION (1842–1925)
Camille Flammarion a été un précurseur remarquable en astrophysique à plus d’un titre. Son intérêt scientifique ne se limitait pas seulement à l’étude du mouvement des astres, mais aussi à leur composition et leur évolution dans l’espace et le temps. Pour lui, l’explication cosmologique exigeait le concours de toutes les sciences (physique, chimie, biologie, géologie…). Dans sa vision transdisciplinaire, l’astronomie convergeait vers une étude complète des corps célestes et de notre planète. Il développa ainsi une analyse rationnelle et comparative des conditions physico-chimiques présentes sur Terre et sur d’autres planètes afin de déterminer si les critères d’habitabilité étaient réunis et peut-être, y prouver l’existence de formes de vie. Malheureusement, les connaissances de l’époque ne lui permirent pas de valider entièrement le caractère habitable des mondes qu’il étudiait.
Camille Flammarion voulait également que chacun puisse participer à l’exploration et l’étude de cet « Univers vivant », ce qu’il l’a conduit à écrire de nombreux ouvrages populaires, comme « La Pluralité des Mondes Habités » (1862) ou Astronomie Populaire (1879), pour ne citer que ses œuvres maitresses. Il a ainsi participé activement à ce grand mouvement d’émancipation scientifique de la seconde moitié du XIXème siècle. En 1887, il fonda la Société Astronomique de France afin de « diffuser les sciences de l’Univers et faire participer les amateurs à leurs progrès ». Il travailla toute sa vie pour transmettre à la société sa passion pour l’astrophysique et les sciences de la Nature.
Il est intéressant de constater aujourd’hui, qu’avec l’aide de supports informatiques, la « science citoyenne » reprend en toute simplicité les fondements participatifs de l’astronomie qu’il défendait. De même, les progrès réalisés dans l’instrumentation des télescopes et des sondes spatiales et l’immense quantité de données acquises relancent l’intérêt suscité par les méthodes d’étude de l’habitabilité des corps célestes proposées un siècle et demi plus tôt par Camille Flammarion.
Il aimait dire qu’il faut vulgariser la science sans la rendre vulgaire.
Nous vous informons que les 2 journées pourront être filmées et/ou photographiées pour les usages du CNES pour tous les médias sans limitation de durée.